Vue panoramique d’Herbeumont

Les villages alentour

Linglé ou Linglay

Linglé est un hameau de Mortehan, situé de l’autre côté de la Semois, sur la rive droite.

La malle-poste Bertrix–Herbeumont s’arrête à Linglay vers 1905. Elle avait pour attelage 2 chevaux conduits par un cocher installé sur le siège avant. Deux passagers pouvaient prendre place à côté du cocher et 8 à l’intérieur du caisson vitré. La malle-poste partait de la gare de Bertrix vers la Maurépire et les ardoisières de la Maljoyeuse et de Linglay avec une halte au café relais de Linglay près de Mortehan pour le ramassage de clients éventuels, puis direction Herbeumont en longeant la Semois. La malle-poste de Bertrix–Herbeumont fut abandonnée dès 1913.
L’ancien pont sur la Semois, au début du 20e siècle. Il sera remplacé en 1933 par un nouveau pont, plus large.
L’ancien pont de Linglé vers 1900 était à une seule voie.
Linglé après construction du nouveau pont sur la Semois. Ce pont aura une durée de vie très courte. Construit en 1933, il sera détruit en 1940. Sur le haut de l’image, les ardoisières.
Vue panoramique du hameau de Linglé, probablement vers 1920. À gauche, la grande ardoisière. Au milieu de l’image, on peut distinguer l’ardoisière de la Fortelle et son verdou qui longe la Semois. À droite, le village de Mortehan.
Le pont détruit pour freiner l’avance de l’armée allemande en juin 1940.
1940. Malgré la destruction du pont, les Allemands parviennent à traverser la Semois.
…avec armes et bagages.
Le pont édifié en 1933 après sa destruction en 1940 laissera plus tard la place au pont actuel qui sera construit au milieu des années cinquante.
Traversée des véhicules allemands en 1940.
Le hameau de Linglé vu depuis les ardoisières : en attendant la reconstruction du pont, une passerelle provisoire avait été aménagée pour accéder à Mortehan et Cugnon. Cette passerelle restera de 1940 au milieu des années ’50.
La passerelle provisoire était à une seule voie (1941).
La « Vieille Ardenne » en 1963.
L’intérieur de « La Vieille Ardenne » dans les années 70.
Le camping de la Côte d’Aise, vous avez dit résidentiel?
Camping plus ou moins sauvage le long de la Semois dans les années ’80.
Le camping Les Ochay à Linglé.

Mortehan

Vue de Mortehan depuis la rive droite de la Semois.
La maison Dufour en 1960.
Mortehan : panorama vu de la chapelle en 1909.
Ben, oui!
Le cimetière classé de Mortehan, le long de la Semois.
Balade du dimanche sur la Grand Rue.
Mortehan vers 1900 : l’ancien sentier qui menait à Linglé et début de construction de la nouvelle route qui longera la Semois.
Construction du mur de soutènement le long de la Semois au bas de la nouvelle route.
Fin de travaux pour la nouvelle route.

Cugnon

Le moulin de Cugnon (17e siècle), vers 1950.
Le moulin de Cugnon, la Semois, une petite vache et le pont métallique en 1904.
Le moulin et le pont métallique en 1907.
Maison de vacances dans les années ’40.
Le château de Cugnon, demeure de la famille Pierlot, les principaux exploitants des ardoisières de la région.
Gravure d’E. Puttaert : Cugnon en 1880.
Le pont métallique de Cugnon avant sa destruction en 1940.
Le pont de Cugnon détruit en 1940. Sa destruction endommagera aussi la roue du moulin tout proche.
Sur la passerelle provisoire, en 1941.
Pont provisoire à une seule voie, en 1948.
Chantier de construction du pont actuel en 1961. Entre-temps, le pont provisoire est maintenu.
1961. Le la structure métallique fait place au béton, plus actuel. Le nouveau pont est construit à côté du pont provisoire, ici sur la droite du chantier.
Pose du parapet métallique est posé sur le nouveau pont en 1961.
L’église et la maison communale dans les années ’50.

Herbeumont

Panorama.
Le viaduc de Conques à Herbeumont en 1907.
Le viaduc en 2020.
La rue des Ponts et la place d’Herbeumont en 1907.
La rue des Ponts à Herbeumont vers 1910.
La place dans les années 1900, avant le grand incendie.
En août 1914, à la faveur de la guerre, le centre du village d’Herbeumont est totalement incendié par les Allemands. La plupart des maisons devront être reconstruites.
Rue Hulette en 1910, avant l’incendie.
Suite à l’incendie, rares sont les bâtiments qui ont été maintenus, bien qu’on puisse en reconnaître encore quelques-uns.
Rue Hulette aujourd’hui.
La rue qui donne sur la place est méconnaissable, la plupart des maisons d’avant 1914 ont disparu.
Dans le village dévasté par la guerre, visite du roi Albert Ier à Herbeumont le 18 décembre 1919. (Photo : Lenzen)
Chantier pour l’élargissement du virage de Suchamps en 1920.
Suchamps : la route Bertrix-Herbeumont vers 1920, avant la canalisation de la Semois.
Le même endroit en 2019.
Les ruines du château d’Herbeumont dans les années 1950. Le château fut érigé par Jehan de Rochefort, fils de la maison de Walcourt, en l’an 1268. D’autres familles l’occupent au cours des temps : la maison d’Orgeo (1268-1420), la maison de la Marck-Rochefort (1420-1544), la maison de Stolberg (1544-1574) et la maison de Löwestein (1574-1796). L’escarpement naturel de la montagne a longtemps rendu le château inaccessible de trois côtés.
Ruines du château d’Herbeumont lors des fouilles, avant sa restauration. Le dégagement systématique des ruines et de leurs abords a été entrepris, de 1973 à 1976, par le Service national des fouilles. Ce quadrilatère irrégulier d’environ 60 m sur 40, de six tours, et doté au nord d’un solide donjon a été transformé à de nombreuses reprises. Il a vu ses murailles renforcées dans le courant du XVe siècle et flanquées, au sud, à chaque extrémité, d’une solide tour circulaire. Une seconde courtine (muraille reliant deux tours) a doublé la première. Le château fut incendié et détruit par les troupes françaises du maréchal de la Ferté sur ordre de Louis XIV, le 21 août 1657.
Le château d’Herbeumont sur son promontoire qui domine la Semois. En ruine, situé au sud-ouest du village, il est classé au patrimoine majeur de Wallonie.
Le château domine d’une part le village d’Herbeumont et d’autre part l’isthme d’un long méandre de la Semois, le Tombeau du Chevalier. Ses ruines ont été rénovées en 2010 et offrent depuis au visiteur le vrai visage d’une fortification du XIIIe siècle.
Petite pause pour admirer le paysage sur le pont routier de Conques en 1926. À l’arrière plan, le pont ferroviaire de Conques.
1933 : l’ancien pont routier de Conques, avant son dynamitage en 1940.
En 1940, pour freiner l’avancée allemande, le pont routier de Conques est détruit ainsi qu’une arche du viaduc ferroviaire (en arrière-plan).
Le pont routier sera remplacé provisoirement par un pont de bois.
Pendant le chantier de reconstruction du nouveau pont, une passerelle provisoire enjambe la Semois entre le les deux viaducs.
Le nouveau pont de Conques, la passerelle provisoire et le viaduc de Conques lors de l’achèvement des travaux.
La construction de l’église Saint-Nicolas en 1902.
Les écoles, vers 1905.
La maison communale en 2021.
Les écoles, vues depuis la rue de l’Horloge dans les années 60.
Sources, crédits et remerciements :

Vincent Anciaux, Annie Remacle, Louis Lenzen, Aurélie Theys, E. Asselberghs, Luc Selleslagh, F-R Lejeune, Trekkings.be, Tinel, Christian Fièvé, Erwin van Havermaet, Marc Plainchamp, Yvon Jusseret, JC Delhez, Patrick Thys, J. Gengoux, Defechereux, collection G. Smetz et G. Demeulder, Victor Lansink, David Leclercq, Le Saglé, Le Musée de la Vie Wallonne, Delcampe, Éditions L. Duparque, Éditions Iris, Champ le Monde, railations.net, Geneanet, Commune d'Herbeumont, Syndicat d'initiative de Bertrix, Google Maps, Itinéraires Wallonie (balnam.be), Rail.lu, SNCB, TVLux, Altitude 120, 1914-18.be, Au cœur de l'ardoise, Ardoisières d'Herbeumont, Lautenbach, Portail de la biodiversité en Wallonie, Portail de la Wallonie, WalOnMap, Archives de Wallonie, Nels, Cim.

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